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    La protection concerne surtout des constructions datant du XVIII ème siècle au XIX ème siècle.

    Le patrimoine bati suscite à juste titre la fierté du peulpe réunionnais.
    Reconnu comme une création caractéristique et un témoin de l'histoire de la société, ce patrimoine est important car ile est l'expression fondamentale de la culture d'une collectivité.
    La protection du patrimoine architectural est donc primordial afin de conserver les valeurs culturelles de l'ile.
    La préservation de ce patrimoine passe d'abord par la protection des maisons traditionnels ou "cases créoles" si emblématiques de l'image de l'ile.
    La politique de conservation des "cases" conduit à la restauration et à la conservation des ensembles architecturaux de qualité, clôtures et jardins compris,
    dans une logique de structuration des "villages de caractére".
     





























    Il est  nécéssaire de protéger les sites face aux dégats issus de l'urbansation en plein dévelloppement même sur les espaces restreints,et face aux facteurs de destruction naturels (mer,vent,végétale).
    Les modestes cases créoles disparaissent à cause du modernisme. Les "boutik chinois" qui sont installés dans toute l'ile et qui font partie intégrante du paysage des villes et des hauts sont sacrifiés contre les grandes surfaces.



























    Aujourd'hui les autorités ont véritablement une volonté à transmettre aux génération futures la richesse patrimoniale de la Réunion. 

     

    On remarque une volonté plus forte de mise en valeur et de sauvegarde du patrimoine architectural. De plus, les propriétaires privées demandent de plus en plus à classer leur bien pour qu’ils ne soient pas dévalorisés par les prochaines générations.

     

    Les associations liés au patrimoine jouent un rôle important pour attirer l’attention de l'État lorsqu’un un monument est en péril faute d’entretien où lorsqu’il est menacé de disparition à cause de travaux. Une Procédure d’urgence peut être lancée alors et il y a l’intervention du ministre de la culture et du préfet du département pour notifier que l’immeuble sera classer dans le Patrimoine réunionnais.

    Un dossier peut être présenté après plusieurs démarches, à l’examen du CRPS (Commissions Régionales du Patrimoine et des Sites)

     

    Le patrimoine communal comprend tout les biens appartenant à la commune, aussi bien ceux du domaine public que ceux du domaine privé.

    Les DOM n’ont bénéficié de la loi de 1913 sur la protection des monuments historiques, que 10 novembre 1965

    1975 marque la date de la protection du patrimoine local grâce à Michel Debré qui à l’assemblée national à su accélérer la procédure de classement des édifices réunionnais.

     

    La protection d'édifices religieux semblent aussi nécessaires vu la diversité des cultures et des cultes pratiqués. Ce qui fait que la Réunion est particulièrement riche en matière d’édifices cultuels.










            Temple tamoule du Colosse















    Eglise de Saint-Anne





















    La protection permet au site de ne pas disparaitre mais cela est insuffisant ainsi sa valorisation permet au public de mieux connaître la culture locale.


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    L’état très embryonnaire du service de l’Inventaire de la Réunion et l’absence de travaux, universitaires en particulier, consacrés aux traces matérielles d’une histoire justement courte (deux siècles et demi), ont fait que la prise en compte du patrimoine de l'île s'est fait très tardivement.

     

     La présence d'un patrimoine permet d'avoir un facteur d'équilibre, de retrouver la mémoire du passé, de garder une trace du passé tout en avançant dans le futur.Le patrimoine doit être protégé pour qu'il ne tombe pas dans l'oublie, l'absence de patrimoine est alors un facteur de malaise.

     

     

    Des actions de communication à travers l’organisation d’évènementiels comme la journée européenne du patrimoine, les 20 et 21 septembre, correspondent à un évènement culturel important pour toute La Réunion.

    Ainsi le grand public est convié à redécouvrir ou à découvrir, notamment à travers des visites de terrain ou des expositions, le patrimoine local qui fait la force de notre identité.

    Ces journées prouvent que le Patrimoine est nécessaire à chaque culture qui retrouve une partie de son passé dans les lieux visités.

     

     

     


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    La valorisation est la dernière étape dans la démarche patrimoniale. En effet, valoriser un site ou une série d'objets permet à ces éléments d'être mis en valeur pour que les personnes lambda puissent les découvrir et découvrir leur histoire. Cette valorisation n'est possible que s'il y a une restauration des lieux, du bâtiments ou des artefacts. Il y a soit un objectif purement culturel ou soit une finalité purement touristique donc économique.

     

    La restauration c’est la remise en état ou dans l’état initial d’un édifice. On peut citer le cas du Lazarets de la grande chaloupe.

     



    La restauration se passe sur plusieurs étapes. Les murs abimés nécessitent souvent des travaux de remise en état pour éviter tout effondrement. Des pierres si possible du même sol géologique sont taillées, il y a le rejointement et la technique de l’enduit c'est à dire recouvrir les murs de mortier., ensuite, la technique du badigeon permet de protéger les murs. Du point de vue esthétique, on use de la technique de coloration avec les pigments naturels pour imiter la couleur d’origine. Enfin, on peut opter pour un système de pavé. On tente au maximum d' utiliser les matériaux de l’époque pour atteindre une certaine authenticité et un site assez similaire à la vision d'origine.

     

    La valorisation entraine de nombreuses conséquences comme la création d'un programme éducatif pour transmettre la culture réunionnaise au plus jeune avec des visites scolaires.

    La mise en valeur du patrimoine permet la mise en place d'un programme de formation voir des créations d’emplois.

    Les programmes d’informations permettent de sensibiliser le public à la protection du patrimoine qui ne tombera plus dans l'oublie.

    Le patrimoine peut être valorisé grâce au tourisme à caractère culturel.

    La valorisation touristique est un atout puisqu’il permet un développement économique important dans la ville, des embauches dans le domaine de la culture et du tourisme.

     

    Les animation autour d’un monument historique sont variés, ainsi les musées, les expositions, les spectacles, des visites guidées, la présence d'un guide conteur ou encore des fiches explicatives sont autant d'éléments exploitables.

     

    Un autre champ d'action intéressant est la réhabilitation qui consiste à revaloriser, voire à reconstruire un lieu chargé d’émotion. On reconvertit le bâtiment en un lieu culturel comme le vieux tribunal transformé en salle de spectacle.

     

    La valorisation peut avoir des impacts importants sur le visiteur d’un site qui recherchera à capter une parcelle de l’identité sociale du lieu, de la culture locale. L'objectif est avant tout de sensibiliser les gens aux édifices traditionnels.

     

    L'édification du MCUR (maison des civilisations et de l’unité réunionnaise)est un pas vers la reconnaissance de la culture réunionnaise et a pour objectif de sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel de l'île.









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    A la Réunion, le patrimoine est souvent un héritage colonial issue de la société de plantation. La canne a sucre a existé dans l'île dès les premiers habitants, au XVI siècle, l'histoire de la Reunion est entièrement liée à la production sucrière. Il faut dire que l'ile comptait  près de 300 usines.
    Les vestiges et les ruines d'usines sucrières tiennent une place importante dans le paysage réunnionais.





     La population avait pendant lontemps délaissé les ruines des usines avant que les autorités n'en viennent à les réintégrer dans la culture créole.


    Deux questions se posent à propos de ces premières usines. D’abord, celles de leur localisation et de leur durée de vie, ensuite, celle de l’initiative de leur création et de l’identité du fondateur. Dans cette démarche d'identification les études créoles peuvent ainsi etre utiles pour le collecteur qui réalise des enquetes orales . Ainsi la connaissance  de la langue créole permet de créer un rapport plus familier avec la population ; discuter en créoles avec les gramouns pour découvrir des anecdotes,des souvenirs.......



    Le collecteur a aussi pour mission de recueillir des objets qui ont une valeur artistique et historique,et connaitre les traditions des anciens permet de les répétorier et classifier plus facilements les objets lontan. On peut refaire ainsi l'histoire des objets.

    L’inventaire débute à la Réunion, en 1976, par une mission conduite par Jean–Paul Saint–Aubin, conservateur général du patrimoine. Cette mission de pré–inventaire a repéré environ 700 édifices et a donné lieu à 5 000 photographies qui sont conservées en administration centrale et en cours de numérisation mais elle ne concernait pas les objets.

    Par ailleurs, le repérage du patrimoine industriel a permis de proposer la protection des 38 cheminées d’usines sucrières subsistant dans l’île sur les 200 sites de production du sucre ayant existé entre 1815 et 1950.

     

     


    Moulin à mais                                                                                                                            










          





    Moulin à café                                                             






        Chaise à porteur





















    Fer à charbon

     

     

     

     












     

     

        Malle des Indes


    L'identification du patrimoine passe également par le recensement des bâtiments et  édifices traditionnels domestiques ou commerciaux.
    Pour identifier ce patrimoine il est nécessaire au collecteur d'avoir une bonne connaissance des constructions traditionnelles réunionnaise pour repérer les caractéristiques architecturales des édifices. 
    On peut identifier plusieurs édifices  comme les maisons traditionnelles ou "cases créoles" si emblématiques de l'image  de l'ile,les belles demeures créoles,les boutiks chinois....

     

       petite case de cilaos

     

     

     

                                                                                villa Déramond-Barre à St-Denis



    Ainsi, l’essor du café et du sucre a entrainé les constructions des cases urbaines.  Patrimoine bâti est l’expression de la culture d’une collectivité.

     

     

     Le bâti concerne les usines, maisons de maître, cours et jardins, hôpitals, chapelles...etc.

    Différents types de patrimoine sont identifiables comme le patrimoine aristocratique avec les belles demeures créoles et les monuments plus prestigieux mais on note la présence d'un patrimoine plus modeste avec les petites cases et boutiks.

     La nouvelle esthétique urbaine au XIXème siécle est dit néo-classique dont les caractéristiques sont les moulures, frontons, balcons en façade, colonne, bandeaux en bois qui vont influencer les maisons créoles.

     

     

     Le repérage ammène la création de fiche de recensement des édifices, une cartographie du recensement, un état des lieux des édifices traditionnels, les caractéristiques architecturales des édifices et enfin un état des politiques et actions de préservation des municipalités. Le repérage photographique permet de visualiser les différents sites et de décider des actions à entreprendre.

     

    Un conservateur du patrimoine a pour rôle de répertorier le patrimoine et de le sauvegarder. Il va répertorier les objets qui ont une valeur artistique et historique.

    Un millier d’association travaille sur le patrimoine dans toute la France dont une dizaine à la Réunion comme la DRAC, CRPS, SDAP, Conservatoire de litttoral, le CHAM, GRATHER.
     

    D'abord il faut identifier les sites et les objets pour mettre en place une politique de sauvegardes

    Le travail de recensement est primordial car il y a une urgente nécessité du fait des bâtiments qui disparaissent car trop anciens. Le recensement se fait sur le plan quantitatif et qualitatif des édifices traditionnels domestiques et commerciaux de l’île.

     


     Peut faire l’objet d’un inventaire, tout ce qui se rattache à l’urbanisme ou à l’architecture de même que le mobilier de propriété.

     

     L’inventaire permet de faire apparaître le caractère archéologique ou historique des édifices répertoriés ou des lieux.

    L' inventaire consiste au repérage des édifices domestiques traditionnel de l’île grâce à la base de données et à la précision de la typologie de l’habitat traditionnel.

    Une série d’étude, d’enquêtes, de repérages permettent de retrouver, classer, de comparer, d’exploiter l’ensemble des données.

     






     

     

     

     

     

     

     

     



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  •        La protection du Patrimoine considérée comme oeuvre de l'Homme, relève de la loi du 31 décembre 1913.

           Il y a une cinquantaine d'années, le patrimoine désignait des biens familiaux ayant une valeur numéraire ou sentimentale, transmis par succession. Aujourd'hui, le sens s'est élargie avec la signification d'un héritage commun qui se transmet lui aussi de génération en génération.

    Il existe plusieurs type de patrimoine, architectural, mobilier et enfin naturel.

    L'absence de patrimoine est facteur de malaise et doit donc être protégé pour qu’il ne tombe pas dans l’oublie. La volonté de transmettre aux générations suivantes est primordiale pour souligner la richesse patrimonial de la Réunion.

    Dans le domaine du patrimoine, les études créoles sont nécessaire pour valoriser les lieux chargés d'émotions et d'histoire ainsi que les objets propre à la culture réunionnaise.

    C'est le rôle du conservateur du patrimoine de veiller à la pérennité de la mémoire de la population créole car la culture réunionnaise actuelle est à la recherche de ses racines.


          Si la génération à qui l'on transmet son patrimoine ignore son passé, comment peut-elle sauvegarder ces traces du passé ?

         

          Identification, protection et valorisation du patrimoine semble ainsi nécessaire pour la transmission d'une mémoire collective.


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